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Kickboxing

En moins d’un siècle, le kickboxing est devenu un des plus célèbres sports de combat au monde. Sa recette ? Des combats spectaculaires, des tournois prestigieux et des combattants légendaires.

Malgré tout, les particularités de cet art martial, restent encore assez mal comprises par la plupart des personnes qui l’associent encore trop souvent à une activité de fitness comme le fit boxing ou l’aéroboxe.

Au travers de cet article, j’espère pouvoir répondre de manière condensée aux questions que l’on se pose le plus souvent sur le kick. Commençons directement par celle qui occupe tous vos esprits : que se passerait-il si des experts de karaté commençaient à se foutre sur la gueule ? euh pardon… à organiser des combats au KO ?

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Quelles sont les origines du kickboxing ?

Contrairement à ce que beaucoup d’amateurs pensent, le kickboxing ne vient pas de Thaïlande, mais bien du Japon, pays du soleil levant et surtout berceau de l’ancêtre direct du kickboxing : le karaté.

En effet, c’est un karatéka, Tatsuo Yamada qui va poser les bases de ce qui deviendra le kickboxing. En 1959 il aimerait organiser des combats de karaté en full contact en réponse à une frustration des champions de karaté qui aimeraient pouvoir appuyer leurs coups. Puisque le karaté l’interdit formellement, Yamada s’intéresse au muay thaï et à ses règles pour pouvoir mettre au point sa nouvelle discipline : le karaté-boxing.

4 ans plus tard, c’est l’heure de vérité. L’efficacité de sa méthode va pouvoir être mise à l’épreuve lors d’un affrontement qui va rester dans les annales. Au cœur de Bangkok dans le célèbre Lumpinee Boxing Stadium, deux mondes entrent en collisions. 3 karatékas affrontent 3 combattants muay thaï. Les combats sont rudes et tous finissent par un KO. Le résultat est sans appel. Les Japonais l’emportent avec un seul combat perdu en raison d’un remplacement de dernière minute.

Petit à petit, la discipline émerge. Un organisateur de combats, Osamu Noguchi, va combiner une bonne partie des règles du muay thaï et les techniques du karaté full-contact. Au début, les projections sont autorisées pour accentuer la différence entre le kickboxing et le muay thaï. Ces dernières seront cependant interdites par la suite.

En 1966 Noguchi fonde l’association de kickboxing et la même année, le premier événement de kickboxing a lieu à Osaka.

Le kickboxing va exploser au japon alors qu’il commence à être massivement diffusé à la télé et ce jusqu’en 1980 qui marque la fin de l’âge d’or de cette discipline. En 1993, et pour notre plus grand plaisir, le légendaire K-1 voit le jour. Ce nouveau tournoi va relancer la pratique qui n’avait plus été vu à la télé depuis. Extrêmement populaire au Japon, où plus de 70’000 personnes assistent aux finales, le K-1 va ramener le kickboxing au premier plan et propulser ses champions au statut de demi-dieu aux yeux des fans.

Quelles sont les règles et équipements du kick-boxing ?

Une des particularités du kick boxing est que même s’il existe des bases communes, les règles changent selon le tournoi ou la variante pratiquée. Passons rapidement en revue les différences qu’il peut exister, mais avant cela, voyons les points communs.

Tout d’abord, l’équipement du combattant. Il est en général assez simple : une paire de gants, une coquille, une paire de chevillières, un protège-dents, des bandages, des gants de boxe et un maillot (celui-ci peut changer d’une variante à l’autre). Ajoutez à cela une gourde, une serviette (pour essuyer la transpiration), une corde à sauter et vous êtes équipés pour votre premier entraînement !

Les combats de kickboxing durent en général 2-3 minutes et leur nombre peut varier.

Le KO ou la mise hors combat de l’adversaire n’est pas obligatoire. Le but est de marquer le plus de points possible. Le score est établi par des juges en fonction du nombre de coups portés selon les techniques autorisées

Les coups de tête, de genoux, de coudes ainsi que les morsures sont interdits. Les coups de poing sont similaires à ceux de la boxe anglaise (jab, crochet, uppercut) et les coups de pieds à ceux du muay thaï. Ils peuvent être portés sur la figure (high-kick), le buste (middle-kick) et les jambes (low-kick).

Comme dis précédemment, les règles peuvent varier selon les types de compétitions. Par exemple, les règles du K1 apportent certaines précisions souvent assez spécifiques :

Elles stipulent que le corps à corps doit durer moins de 5 secondes. Elles permettent au combattant de tenir son adversaire par le cou avec les deux mains pour attaquer avec le genou, mais il est spécifié qu’un seul coup de genou est autorisé par corps à corps. Elles interdisent d’attraper la jambe et d’asséner des coups de poings ou de pied en même temps.

Quelle est la différence entre le kick boxing et la boxe thaï ?

Comme nous l’avons vu précédemment, les règles du kick boxing sont en partie inspirées des règles du muay thaï. Les points communs sont donc nombreux entre les deux sports, mais il existe tout de même certaines différences.

Au niveau des règles d’abord. Les coups de coudes sont interdis dans le kick-boxing et l’utilisation des coups de genoux est au minimum restreinte, ce qui n’est pas le cas dans le muay thaï.

Pour ce qui est de la stratégie. Les combattants muay thaï ont tendance à limiter leur déplacements et à attendre la bonne occasion, en général une attaque adverse, avant de contre attaquer avec puissance et rapidité. A l’inverse, les kickboxeurs vont utiliser les déplacements, les mouvements rapides ainsi que tout leur arsenal de coups et enchainements pieds-poings pour déstabiliser puis supplanter leur adversaire.

Enfin on peut aussi relever des différences techniques. Alors que dans le muay thai, le coup de pied est porté avec une rotation de la hanche, dans le kick-boxing se sera généralement le genou qui va s’armer pour frapper. De plus, alors le muay thai favorise des coups efficaces et peu risqués, c’est-à-dire qu’ils ne risquent pas de déséquilibrer le combattant, il y a dans le kick-boxing un bon nombre de coups pour le moins périlleux à l’instar du Andy Kick dont nous parlerons plus tard.

Quels sont les grades dans le kickboxing ?

Comme dans un bon nombre d’arts martiaux, le kickboxing possède lui aussi un système de grades symbolisés par des ceintures. Il faut distinguer 2 types de ceintures : celles distribuées directement par l’entraîneur et celles qui sont obtenues via une institution plus officielle, souvent une fédération.

En France, les grades distribués directement par l’enseignant du club le sont :

La ceinture blanche, jaune, orange, verte, bleue et marron. Des couleurs intermédiaires peuvent exister pour les juniors (ceinture blanche jaune, jaune orange etc…).

Les ceintures noire, noire rouge, blanche rouge et rouge sont données dans un cadre plus strict qui peut comprendre un examen et le justificatif d’un certain nombre d’années de pratique. Par exemple, en France pour obtenir le 9ème degré (la ceinture rouge) il faut passer un examen spécial de cadre fédéral et avoir au moins 60 ans. La remise de la ceinture se fait ensuite sur décision de la Commission Spécialisée des Dans et Grades Equivalents (CSDGE).

Pourquoi faire du Kickboxing ?

Tout d’abord parlons des avantages du kickboxing en tant qu’activité physique.

Avec 700 calories brûlées par heure, le kick est excellent pour tous ceux qui aimeraient se remettre en forme et perdre un peu de poids. Les entraînements sont souvent accompagnés d’exercices de renforcement musculaires et les activités propres au kickboxing sont idéales pour améliorer votre endurance.

Une fois votre pleine forme retrouvée et votre corps tonifié, il sera temps de se fixer de nouveaux défis. Pourquoi ne pas commencer par apprendre puis maîtriser les différents enchaînements pieds-poings qu’offre cette exigeante discipline ? Votre coordination et votre agilité vont atteindre de nouveaux sommets et une fois que vous serez à l’aise avec l’aspect technique de cet art martial, pourquoi ne pas se mesurer à un adversaire ?

Que ce soit au travers d’exercices de shadow boxing contre vous-même, de sparring face à un de vos partenaire d’entraînement ou même de combats durant lesquels vous pourrez vous confrontez à des adversaires redoutables. Vos réflexes et votre explosivité seront mises à rude épreuve ce qui vous poussera à vous améliorer.

Ce cercle vertueux est propre aux sports de combats et il finit toujours par s’accompagner d’un état d’esprit de guerrier. Vous saurez exactement de quoi vous êtes capable tout en sachant qu’avec assez de travail rien n’est hors de portée. Ce savoir vous apportera une plus forte confiance en vous, un meilleur caractère et, au fur et à mesure de vos entraînements, de vos sparrings et de vos combats votre gestion du stress va elle aussi se renforcer.

Le kickboxing possède le meilleur des 2 mondes. D’un côté, il est exigeant au niveau de l’endurance et de la force physique, deux qualités que vous allez travailler à chaque séance. De l’autre, il est tout autant astreignant au niveau de l’esprit. Que ce soit par sa complexité technique ou par le courage et l’abnégation nécessaire à sa pratique.

Devenir un kickboxeur c’est prendre l’engagement de sans cesse se renforcer physiquement et mentalement, de se forger un corps à la hauteur de ses ambitions et de l’habiter par un esprit affuté et sûr de lui. Mens sana in corpore sano. Un esprit sain dans un corps sain.

Cette boxe est-elle adaptée aux femmes ?

Bien sûr que oui. Il existe d’ailleurs des compétitions qui leur sont spécialement réservées. Tous les avantages mentionnés plus haut s’appliquent à absolument à tout le monde, petit ou grand, jeune ou moins jeune, homme ou femme.

Quels sont les meilleurs champions de ce sport de combat ?

Difficile de faire le tri et d’identifier les meilleurs combattants en raison des différentes organisations et championnats. Mais si on prend le K1 qui est probablement le plus connu, on peut remarquer certains combattants qui se démarquent clairement.

Ernesto Hoost : Mr Perfect

116 combats, 97 victoires dont 62 par KO.

Né en 1965 aux Pays-Bas, le Néerlandais est probablement l’une des plus grande figure du K-1 World Grand Prix dont il est 4 fois champion.

Avant de remporter son premier titre, il va perdre 2 finales contre Peter Aerts et Andy Hug, mais la troisième sera la bonne. C’est d’ailleurs contre le samouraï suisse qu’il va l’année d’après remporter son premier titre. Après un long parcours en K-1 durant lequel il remporte deux autres titre, c’est en 2002 qu’il remporte son 4ème titre face à Jérôme le Banner.

De par son incroyable parcours, Hoost est devenu une célébrité internationale, mais c’est au Japon que sa popularité est à son paroxisme. En 2014 c’est le président Croate qui l’inscrit au Sports Hall of Fame international.

Ce virtuose des boxes pieds-poings est le seul à avoir été champions du monde dans les 4 disciplines principales de cette branche des sports de combats : boxe française, kickboxing, full contact et muay thaï. D’où son surnom, Mr Perfect.

Peter Aerts : le bûcheron néerlandais

145 combats, 108 victoires dont 81 par KO.

Aerts est lui aussi un néerlandais comme la majorité des champions poids lourds de kick-boxing. Né en 1970, il commence le Muay Thai à ces 14 ans et remporte un titre de champion du monde à ces 19 ans avant de remporter d’autres titres prestigieux dans sa discipline. C’est donc un combattant aguerri et un champion incontesté qui arrive au Japon en 1993 à la naissance du K-1.

C’est ce tournoi de légende qui va faire de lui un des combattants les plus connus au monde. Il participera à tous les K-1 World Grand Prix à l’exception de celui de 2009 où il affrontera tous les grands noms de sa génération. Son expérience et son talent ne l’empêcheront cependant pas de de s’incliner face à Ernesto Hoost lors de la finale inaugurale en 1993. Il remporte le prix un  an plus tard puis un deuxième l’année d’après où il arrêtera Jerôme le Banner. Après plusieurs défaites dont une face à son Némésis Mike Bernardo, Aerts remporte son troisième et dernier titre en 1998 dans ce qui sera considéré comme un des meilleurs grand prix de tous les temps.

Le grand prix de 1998 marque le climax de la carrière d’Aerts. Durant cette compétition, il élimine Mike Bernardo son rival de toujours et met KO Andy Hug en finale avec un de ses désormais légendaires high kick.

Même s’ il ne remporte plus aucun Grand Prix par la suite, il continue d’y participer tous les ans, sauf en 2009, et atteindra plusieurs fois la finale.

Aerts a été le tombeur de nombreux champions et est considéré comme un des meilleurs poids lourds du kickboxing de tous les temps.

Jérôme le Banner : le roi sans couronne

103 combats, 78 victoires dont 63 par KO.

Né en 1972, le français est une des figures majeures du tournoi K-1 qu’il n’a pourtant jamais remporté d’où son surnom : le roi sans couronne.

Même s’il est plusieurs fois champion du monde dans sa discipline, le parcours de le Banner en K-1 n’a pas été facile.

C’est en 1995 qu’il dispute son premier K-1 World Grand Prix ou il termine finaliste mais il doit s’incliner face à Peter Aerts.

En 2002, il est à nouveau finaliste face à la superstar du circuit, Ernesto Hoost qui a, à ce moment-là, déjà remporté 3 fois le K-1 WGP. Malheureusement, et en dépit d’un bon début, Le Banner se fracture le bras au troisième round. Six mois plus tard à peine il marque son retour lors des qualifications pour le K-1 de 2003 à Paris. En 2006, il est à nouveau finaliste au K-1 WGP mais il doit cette fois s’incliner face à Semmy Schilt un autre grand combattant du circuit.

Au début de l’année suivant il doit se faire opérer du genou, mais moin d’un an plus tard il reparticipe au K-1 WGP ou il met KO son premier adversaire en seulement 54 secondes avant de perdre une fois de plus face à Semmy Schilt en raison d’un coup porté à son genou qui mettra fin au combat.

Ces différentes blessures et sa capacité à toujours revenir rapidement sur le ring ont fait de lui un des guerriers le plus respecté du circuit.

Dans le domaine du kickboxing, la France est très en retard par rapport à d’autres pays comme les Pays-Bas, le Japon ou la Thaïlande que ce soit en termes d’équipements, d’infrastructure, de popularité ou même tout simplement de soutien financier aux sportifs. Le fait que certains combattants francophones aient quand même atteint les sommets est donc d’autant plus spectaculaire.

Andy Hug : Le Samouraï Suisse

48 combats en K-1, 38 victoires dont 22 par KO.

Né en 1964 en Suisse, Andy Hug commence les arts martiaux des ses 10 ans. A 17 ans il devient champion national de karaté avant de devenir champion européen à 19 ans puis finaliste au Japon pour le titre mondial. En 1992 il devient champion du monde de karaté et l’année d’après il commence le muay thaï pour remporter le titre de champion du monde dans cette nouvelle discipline un an plus tard.

Ayant été un élève Kazuyoshi, le créateur du K-1, Andy participe au célèbre tournoi et remporte un titre en 1996 où il bat successivement la plupart des grands noms du tournois dont Peter Aerts et Mike Bernardo.

Andy devient une idole chez les japonais qui lui décernent même le titre de Samouraï, peut être le plus grand honneur pour un étranger. Malheureusement, il meurt en 2000 d’une Leucémie à l’âge de 35 ans. Reconnu comme un des plus grands karatéka du monde, le kakato geri est renomé Andy kick par de nombreux pratiquants.

Le Andy kick est un coup très techniques mais d’autant plus redoutable en kickboxing. Le principe est simple mais l’exécution est difficile: il faut passer son pied par-dessus son adversaire avant de le rabattre puisement sur sa tête.

Pour y parvenir vous allez devoir entraîner votre souplesse, votre équilibre ainsi que la force de vos jambes. Cependant, si vous y parvenez c’est bel et bien le coup qui peut vous démarquer et surprendre votre adversaire.

Combien gagne un combattant pro de kick ?

Même si les chiffres varient évidemment énormément selon le niveau et / ou la région, le combattant français Mohamed Karbal, champion du monde ISKA de kick-boxing confie au parisien gagner entre 1000 et 3000 euros par événement lesquels ont lieu au maximum 5 à 6 fois par an. Ce montant ne lui suffit pas à subvenir aux besoins de sa famille et il raconte être obligé de travailler dans un centre commercial pour gagner sa vie. En effet, malgré son niveau, il ne touche aucun salaire fixe pour son activité sportive.

Quelles sont les meilleures organisations de combat ?

Les deux plus grandes organisations de kickboxing au monde ont été successivement et sans conteste le K-1 et le Glory.

Créé en 1993 par Kazuyoshi Ishii, le K-1 est un tournoi dont la finale à lieu au Japon. Le K fait référence au Kick-boxing et au Karaté.

Durant un an, différentes compétitions sont organisées partout dans le monde pour sélectionner les 16 combattants qui participeront au K-1 World Grand Prix. Les qualifiés s’affrontent jusqu’à ce qu’il ne reste plus que 8 finalistes qui s’affrontent jusqu’à ce que les deux finalistes puissent se départager au Tokyo Dôme.

Lorsque le K-1 fait face à des difficultés financières en 2011, une nouvelle organisation de kick-boxing voit le jour : le GLORY.

Un nouveau format de tournoi est alors mis en place et des combattants d’ordre mondial comme Peter Aerts, ou le champion Semmy Schilt rejoignent l’organisation.

Le kick boxing en France 

En France, il existe différentes associations et fédérations qui promeuvent le kick. Une de plus importante c’est la FFKMDA. Vous trouverez d’ailleurs sur leur site un annuaire de la plupart des clubs de France ainsi qu’une carte interactive pour trouver un club près de chez vous : voir les clubs près de chez vous.

Si nous ne devions citer qu’un seul club se serait probablement le Maccabi qui représente fièrement le kickboxing à Paris. C’est entre autres le club de Greg Bouchelaghem de la chaine youtube karaté bushido officiel.

Quels sont les meilleurs films de kickboxing

Si vous êtes à la recherche de films sur le thème du kickboxing, il n’y a malheureusement pas beaucoup de choix. En fait, ce n’est pas compliqué, il n’y a que la série kickboxer et son reboot.

En revanche, il faut reconnaître que même si elle est seule la suite de 5 films fait le boulot et représente le kickboxing sur le grand écran en effectuant un retour aux racines.

Avec Michel Qissi et Jean-Claude Van Damme comme acteurs, le succès était garanti.

Cependant, le premier épisode datant de 1989, vous préférez probablement le remake de la série originale de 2016 et sa suite de 2017 : Kickboxer vengeance et Kickboxer l’héritage.

Là encore Michel Qissi et Jean-Claude Van Damme sont de la partie pour notre plus grand plaisir !

« La force ne vient pas des capacités physiques, elle vient du’une indomptable volonté. »

Citation de motivation

Emanuel, votre humble chroniqueur